La biologie offre aujourd’hui de précieuses indications en ce qui concerne le risque de cancer. Ces marqueurs seraient perturbés chez beaucoup de malades… et chez des sportifs de haut niveau.
Dans l’arsenal des outils dont dispose le sportif moderne, la biologie n’est pas le moins performant. Mais c’est aussi celui qui se prête le plus à des spéculations, à des extrapolations hasardeuses ou à des contresens monumentaux. Depuis une dizaine d’années, je m’appuie sur des outils biologiques qui permettent de toucher du doigt la « charge interne » subie par l’organisme de l’athlète.
Entretien réalisé par Brigitte Karleskind rédactrice en chef de Nature Sciences Santé Brigitte Karleskind : La reprise d’une activité physique, voire sportive, après être resté sédentaire pendant de longues années va-t-elle provoquer un déséquilibre au niveau du statut antioxydant, au moins au début ? Denis Riché : Je ne pense pas. Depuis une dizaine d’années, je regarde de près les marqueurs du stress oxydant chez les sportifs et, en particulier, dans un modèle...
Le rôle de l’alimentation, y compris en cours d’activité, est souvent envisagé sous un angle essentiellement énergétique. Les allégations et les noms donnés à une grande majorité des produits de l’effort font d’ailleurs écho à cette logique : « booster », « coups de fouet », voire l’expression même reconnue sur le plan de la législation : « boisson énergétique ». Le débat quant à l’intérêt de leur utilisation systématique à l’effort repose donc sur des...
On considère de plus en plus que la restriction calorique serait l’une des clefs de la longévité. Or beaucoup de sportifs doivent, au long de leur carrière, subir des régimes- comme dans les disciplines à catégories de poids- ou s’astreignent à des restrictions caloriques parfois très importantes comme dans les sports d’endurance ou l’escalade. Cela peut-il contribuer à l’allongement de leur vie ?